Robert Desnos: Un jour qu'il faisait nuit




 René Magritte: O Imperio das luces, 1954





UN JOUR QU'IL FAISAIT NUIT

Il s'envola au fond de la rivière. Les pierres en bois d'ébène le fils de fer en or et la croix sans branche.
Tout rien.
Je la hais d'amour comme tout un chacun.
Le mort respirait des grandes bouffées de vide.
Les compas traçait des carrés et des triangles à cinq côtés.
Après cela il descendait au grenier.
Les etoiles de midi resplendissaient.
Le chasseur revenait carnassière pleine de poissons sur la rive au milieu de la Seine.
Un ver de terre marque le centre du cercle sur la circonférence.
En silence mes yeux prononcèrent un buyant discours.
Alors nous avancions dans une allée déserte où se pressait la foule.
Quand la marche nous eut bien reposé nous eûmes le courage de nous asseoir puis au réveil nos yeux se fermèrent et l'aube versa sur nous les réservoirs de la nuit.
La pluie nous sécha.

ROBERT DESNOS:  Corps et biens, 1930






UN DÍA QUE ERA DE NOITE

Voou cara o fondo do río. 
As pedras en madeira de ébano os fíos de ferro en ouro e a cruz sen rama.
Todo nada.
Eu ódioa de amor como cada quen un todo.
A morte respiraba grandes bocanadas de baleiro.
O compás trazaba cadrados e triángulos de cinco lados.
A continuación baixaba ao celeiro.
As estrelas do mediodía lampexaban.
O cazador viraba carniceiro cheo de peixes sobre o río no medio do Sena.
Un vérme de terra marca o centro do circo sobre a circunferencia.
En silencio os meus ollos pronunciaron un brillante discurso.
Entón avanzamos por unha avenida deserta onde se arremuiñaba a xente.
Cando a marcha nos deixou ben descansados tivemos a coraxe de sentar despois ao espertarmos os nosos ollos pecháronse e a alba verqueu sobre nós os reservados da noite.
A chuvia secounos.